Compléments alimentaires : 75 ans d’engagement pour une santé naturelle
Communiqué de presse – 2 décembre 2025
À l’occasion de son 75ᵉ anniversaire, Synadiet, le syndicat national des compléments alimentaires, revient sur l’essor d’une filière devenue un acteur structurant de la prévention et du bien-être en France.
Les compléments alimentaires : une réponse à l’évolution des comportements de santé
Dans un contexte où les citoyens souhaitent agir plus tôt et de manière plus autonome sur leur santé, la consommation de compléments alimentaires s’est installée durablement : deux tiers des Français y ont aujourd’hui recours (contre 11% il y a vingt ans). D’après Christelle Chapteuil, vice-présidente de Synadiet « Jusqu’au milieu des années 2010, seul un tiers de la population prenait vraiment soin de sa santé de manière proactive. Ces 10 dernières années, nous avons vu cette aspiration se répandre dans l’ensemble de la population ». « Après des générations qui ont voulu profiter de la vie on a une génération qui veut profiter de la vie en bonne santé. Le complément alimentaire s’inscrit dans ce projet » explique Nicolas Grelaud, directeur général d’Open Health Company.
Héritier de la diététique : un secteur fondé sur le lien entre alimentation et santé
En 1950, une poignée d’entreprises décide de créer un secteur dédié à la fabrication de produits alimentaires sains. Ce secteur de la diététique engendrera l’émergence des produits biologiques et des compléments alimentaires. Aujourd’hui ce sont 400 entreprises et 150 sites industriels qui font vivre cette filière sur le territoire national : experts de la fabrication d’ingrédients traditionnels ou innovants, transformateurs, laboratoires d’analyses, formulateurs, marques … Leur savoir-faire rayonne au service de la santé en France et à l’international. A l’heure de la désindustrialisation, la filière des compléments alimentaire semble ainsi faire figure d’exception française. En devenant la première filière à mission française en 2025, cette filière a réaffirmé sa double raison d’être qui est de contribuer à préserver et améliorer la santé de la population tout en réduisant son impact sur la nature. Un engagement dont la filière ne s’est jamais départie, comme souligne Nicolas Cappelaere : « A l’origine, le secteur était porté par l’intuition de quelques-uns que l’alimentation joue un rôle dans la santé. Cette intuition a été progressivement confirmée par les avancées scientifiques, avec la découverte des micronutriments et phytonutriments. Nous devons continuer sur la trajectoire initiée par les entrepreneurs qui nous ont précédés et devons investir toujours plus massivement dans la documentation scientifique de nos produits ». Formes galéniques, nouveaux ingrédients, études de nouveaux bienfaits : avec plus de 8000 publications scientifiques en 2025, la recherche dans le domaine du complément alimentaire n’a jamais été aussi forte.
Un cadre réglementaire stable : condition indispensable de la compétitivité de la filière
Loin de l’engouement ponctuel parfois évoqué il y a vingt ans, le marché français des compléments alimentaires représente aujourd’hui 2,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 400 entreprises et 16 000 emplois. Sa croissance repose autant sur la satisfaction des consommateurs que sur la capacité des entreprises à innover dans un cadre clair et prévisible, propice à l’investissement et à la qualité.
Au cours de son histoire, le secteur a longtemps pâti de l’absence de cadre règlementaire ou d’un cadre inadapté. Ces deux situations ont bridé l’innovation. C’est uniquement lorsqu’une règlementation complète, adaptée et stable a été mis en place que le secteur a pu se développer. Alors qu’on entend beaucoup que la règlementation étouffe l’économie, cette expérience témoigne que c’est l’absence, l’inadaptation ou la disproportion du cadre qui étouffe.
Pour libérer tout son potentiel – qui pourrait doubler dans les années à venir – il est donc essentiel que les autorités garantissent des règles stables et proportionnées, adaptées aux spécificités des ingrédients naturels, élément central de l’identité du secteur. « Nous devons convaincre les autorités d’accompagner le développement d’une filière innovante, créatrice de valeur et bénéfique pour la santé publique. Sans ce soutien, nos entreprises risquent de se retrouver en position de faiblesse face à des concurrents étrangers qui, s’appuyant sur des marchés matures, ont pu se développer sans commune mesure avec l’industrie française » explique ainsi Nicolas Cappelaere.
SYNADIET
Synadiet est le syndicat national des compléments alimentaires. Créé en 1950, il regroupe près de 300 entreprises de la chaîne de valeur du complément alimentaire et des produits de santé naturelle : fournisseurs d’ingrédients, fabricants, distributeurs, consultants, etc.