Évènements
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La recherche scientifique dans les compléments alimentaires récompensée lors des Journées francophones de nutrition 2025

3ème édition du prix de thèse SFN-Synadiet : Lisa Texier récompensée pour ses travaux innovants sur les compléments alimentaires
Pour la troisième édition de leur prix de thèse, la Société française de nutrition (SFN) et Synadiet, le syndicat national des compléments alimentaires, ont mis à l’honneur un travail de recherche innovant à la croisée des compléments alimentaires et de la santé cognitive. À l’occasion des Journées francophones de nutrition, qui se tiennent à Lyon du 10 au 12 décembre 2025, ils ont récompensé Mme Lisa Texier, docteure de l’Université de Bordeaux en nutrition, et son laboratoire de recherche en leur attribuant un prix d’une valeur de 5000€.
Des compléments alimentaires plus efficaces grâce à la recherche scientifique
Sous la direction de l’universitaire Stéphanie Krisa (maître de conférences à l’Université de Bordeaux) et en collaboration avec l’entreprise Activ’Inside, Lisa Texier a étudié comment certains extraits végétaux (raisin, bleuet sauvage et safran) agissent dans notre organisme après ingestion.
Son objectif : comprendre leur devenir lors de la digestion, leur stabilité et la manière dont leurs composés circulent dans le sang. Grâce à des modèles de digestion et de métabolisme humain développés en laboratoire, elle a identifié de nouveaux métabolites circulants, des composés qui pourraient jouer un rôle clé dans les effets bénéfiques de ces ingrédients.
Ses résultats ouvrent la voie à des compléments alimentaires plus efficaces en santé cognitive, en identifiant les composés actifs, en optimisant leur protection durant la digestion et en orientant les futures études cliniquesLa SFN et Synadiet : un partenariat au service de la recherche et de l’innovation
En renouvelant ce prix pour la troisième année consécutive depuis 2023, la SFN et Synadiet réaffirment leur engagement pour la valorisation des jeunes chercheurs et l’innovation scientifique dans le domaine des compléments alimentaires. Ce partenariat démontre également l’importance de la collaboration entre la recherche académique et les acteurs industriels pour répondre aux défis de santé publique, notamment ceux liés au vieillissement.
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6 questions à Lisa Texier, lauréate du prix de thèse 2025 SFN-Synadiet
Retrouvez notre interview de Lisa Texier, docteure en nutrition à l’Université de Bordeaux, et lauréate de la 3e édition du prix de thèse SFN-Synadiet pour ses travaux sur l’étude de la bioaccessibilité et de la biodisponibilité de polyphénols issus d’un extrait de raisin et de bleuet et de caroténoïdes issus d’un extrait de safran.

Pouvez-vous vous présenter?
Je m’appelle Lisa Texier, j’ai 27 ans. Je suis passionnée par la cuisine et la gastronomie, et j’aime aussi beaucoup le sport : le rugby, que je suis en tant que spectatrice assidue, et le tennis, que je pratique régulièrement.
Originaire de Toulouse, j’ai ensuite poursuivi mes études à Bordeaux, où je vis aujourd’hui. J’ai d’abord intégré le Cycle Préparatoire de Bordeaux (CPBx), puis l’école d’ingénieur en physique-chimie ENSMAC (anciennement ENSCPB). J’ai ensuite réalisé un doctorat à l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV), dans l’axe Molécules d’Intérêt Biologique, dans le cadre d’une thèse CIFRE menée en collaboration avec l’entreprise Activ’Inside.
Comment expliqueriez-vous votre sujet de thèse à un non-spécialiste?
J’ai travaillé sur deux extraits végétaux utilisés dans des compléments alimentaires :
- Memophenol™, un extrait de raisin et de bleuet sauvage développé pour soutenir la mémoire et l’apprentissage ;
- Safr’Inside™, un extrait de safran destiné à aider à réguler le stress et l’humeur.
L’objectif de ma thèse était de comprendre ce qu’il se passe dans notre corps une fois que ces extraits sont ingérés. Pour cela, nous avons internalisé au laboratoire des modèles permettant de mimer la digestion et le métabolisme humains, puis nous les avons adaptés plus spécifiquement aux compléments alimentaires. L’idée était de suivre le devenir de ces deux ingrédients et d’identifier :
- Quelle est la stabilité de leurs composés lors de la digestion,
- Comment ces composés sont transformés par notre organisme,
- Et sous quelles formes ils peuvent potentiellement circuler dans le sang.
Quel impact concret votre travail peut-il avoir sur le secteur des compléments alimentaires ?
À long terme, nos travaux pourraient contribuer à améliorer l’efficacité des compléments alimentaires. En étudiant finement le devenir des ingrédients dans l’organisme, nous avons pu mettre en évidence de nouveaux métabolites, qui, selon leur activité biologique (qu’il reste à caractériser), pourraient être à l’origine d’une partie des effets observés. Mieux connaître ces métabolites (leur existence, leur activité, leur origine) ouvre la voie à des formules plus ciblées. Par exemple, si l’un d’entre eux se révèle particulièrement bioactif, il serait envisageable d’adapter la formulation pour favoriser sa formation dans l’organisme. Par ailleurs, nos essais ont révélé que certains composés sont particulièrement sensibles à la digestion gastrique ou intestinale. Cette information peut orienter le développement de stratégies de protection, comme l’encapsulation, afin de préserver leur intégrité et leur efficacité.
Notre approche pourrait également offrir un gain de temps et de coût pour répondre à certaines questions importantes du secteur. Les modèles que nous avons internalisés et adaptés aux compléments alimentaires permettent de simuler la digestion de différentes formes galéniques (gummies, gélules, etc.) lors de différents scénarios de prise (à jeun ou lors d’un repas). S’ils ne permettent évidemment pas de prédire directement l’efficacité d’une forme galénique ou les meilleures conditions de consommation, ils fournissent des premières tendances sur la façon dont un ingrédient est digéré selon les conditions de départ. Ces résultats peuvent ensuite être utilisés pour mieux concevoir et cibler les études cliniques, en testant d’abord différentes hypothèses au laboratoire, puis en orientant les essais chez l’humain vers les pistes les plus prometteuses. C’est une manière pour l’industrie de gagner du temps, réduire les coûts, et éviter de lancer des études complexes sans indications préalables.
Que représente pour vous ce prix de thèse ?
Ce prix de thèse est une véritable reconnaissance de mes travaux et un encouragement pour la suite. Il renforce ma légitimité scientifique et ma visibilité au sein des communautés de la nutrition et des compléments alimentaires. Être distinguée par la SFN et le Synadiet, deux institutions de référence reconnues pour leurs valeurs, leur exigence et leur engagement scientifique, est un honneur et une réelle force pour la suite de ma carrière.
Ce prix vient aussi récompenser trois années de travail intense. Il me rappelle à quel point la persévérance finit par payer et que tous les efforts consentis (les heures passées au laboratoire, les doutes, les remises en question, …) en valaient la peine.
Je considère également cette distinction et cette reconnaissance extérieure comme une opportunité de renforcer ma confiance en moi.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune chercheur ?
Mon premier conseil serait de ne jamais baisser les bras. Une carrière scientifique comporte des hauts et des bas, et il est normal que les résultats positifs mettent parfois du temps à arriver. Mais lorsqu’ils arrivent, la satisfaction est d’autant plus grande.
Mon deuxième conseil est de travailler pour soi et de s’écouter. On entend souvent qu’une thèse exige de travailler le week-end ou de longues heures chaque jour, mais chaque thèse et chaque personne sont différentes. Il est important de trouver son rythme et son équilibre. Écoutez votre corps et votre tête : la thèse est un marathon, pas un sprint. Trois ans passent vite, alors ne perdez pas de temps inutilement, mais ne vous épuisez pas non plus. L’essentiel est de ne pas avoir de regrets.
Enfin, préservez votre vie en dehors du laboratoire. Ayez une activité qui vous permette de vous vider la tête et de vous évader : sport, culture, loisir créatif… peu importe, l’important est de trouver un refuge pour rester épanoui et motivé.
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Compléments alimentaires : 75 ans d’engagement pour une santé naturelle
Communiqué de presse – 2 décembre 2025
À l’occasion de son 75ᵉ anniversaire, Synadiet, le syndicat national des compléments alimentaires, revient sur l’essor d’une filière devenue un acteur structurant de la prévention et du bien-être en France.
Les compléments alimentaires : une réponse à l’évolution des comportements de santé
Dans un contexte où les citoyens souhaitent agir plus tôt et de manière plus autonome sur leur santé, la consommation de compléments alimentaires s’est installée durablement : deux tiers des Français y ont aujourd’hui recours (contre 11% il y a vingt ans). D’après Christelle Chapteuil, vice-présidente de Synadiet « Jusqu’au milieu des années 2010, seul un tiers de la population prenait vraiment soin de sa santé de manière proactive. Ces 10 dernières années, nous avons vu cette aspiration se répandre dans l’ensemble de la population ». « Après des générations qui ont voulu profiter de la vie on a une génération qui veut profiter de la vie en bonne santé. Le complément alimentaire s’inscrit dans ce projet » explique Nicolas Grelaud, directeur général d’Open Health Company.
Héritier de la diététique : un secteur fondé sur le lien entre alimentation et santé
En 1950, une poignée d’entreprises décide de créer un secteur dédié à la fabrication de produits alimentaires sains. Ce secteur de la diététique engendrera l’émergence des produits biologiques et des compléments alimentaires. Aujourd’hui ce sont 400 entreprises et 150 sites industriels qui font vivre cette filière sur le territoire national : experts de la fabrication d’ingrédients traditionnels ou innovants, transformateurs, laboratoires d’analyses, formulateurs, marques … Leur savoir-faire rayonne au service de la santé en France et à l’international. A l’heure de la désindustrialisation, la filière des compléments alimentaire semble ainsi faire figure d’exception française. En devenant la première filière à mission française en 2025, cette filière a réaffirmé sa double raison d’être qui est de contribuer à préserver et améliorer la santé de la population tout en réduisant son impact sur la nature. Un engagement dont la filière ne s’est jamais départie, comme souligne Nicolas Cappelaere : « A l’origine, le secteur était porté par l’intuition de quelques-uns que l’alimentation joue un rôle dans la santé. Cette intuition a été progressivement confirmée par les avancées scientifiques, avec la découverte des micronutriments et phytonutriments. Nous devons continuer sur la trajectoire initiée par les entrepreneurs qui nous ont précédés et devons investir toujours plus massivement dans la documentation scientifique de nos produits ». Formes galéniques, nouveaux ingrédients, études de nouveaux bienfaits : avec plus de 8000 publications scientifiques en 2025, la recherche dans le domaine du complément alimentaire n’a jamais été aussi forte.
Un cadre réglementaire stable : condition indispensable de la compétitivité de la filière
Loin de l’engouement ponctuel parfois évoqué il y a vingt ans, le marché français des compléments alimentaires représente aujourd’hui 2,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 400 entreprises et 16 000 emplois. Sa croissance repose autant sur la satisfaction des consommateurs que sur la capacité des entreprises à innover dans un cadre clair et prévisible, propice à l’investissement et à la qualité.
Au cours de son histoire, le secteur a longtemps pâti de l’absence de cadre règlementaire ou d’un cadre inadapté. Ces deux situations ont bridé l’innovation. C’est uniquement lorsqu’une règlementation complète, adaptée et stable a été mis en place que le secteur a pu se développer. Alors qu’on entend beaucoup que la règlementation étouffe l’économie, cette expérience témoigne que c’est l’absence, l’inadaptation ou la disproportion du cadre qui étouffe.
Pour libérer tout son potentiel – qui pourrait doubler dans les années à venir – il est donc essentiel que les autorités garantissent des règles stables et proportionnées, adaptées aux spécificités des ingrédients naturels, élément central de l’identité du secteur. « Nous devons convaincre les autorités d’accompagner le développement d’une filière innovante, créatrice de valeur et bénéfique pour la santé publique. Sans ce soutien, nos entreprises risquent de se retrouver en position de faiblesse face à des concurrents étrangers qui, s’appuyant sur des marchés matures, ont pu se développer sans commune mesure avec l’industrie française » explique ainsi Nicolas Cappelaere.
SYNADIET
Synadiet est le syndicat national des compléments alimentaires. Créé en 1950, il regroupe près de 300 entreprises de la chaîne de valeur du complément alimentaire et des produits de santé naturelle : fournisseurs d’ingrédients, fabricants, distributeurs, consultants, etc.
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Prix de thèse Synadiet/Société Française de Nutrition
Synadiet s’associe à la Société Française de Nutrition pour récompenser un travail de thèse, fondamental, clinique ou en santé publique, dans le domaine des compléments alimentaires en décernant un Prix de thèse d’un montant de 5000€.
Le Prix sera remis au lauréat à l’occasion des Journées Francophones de Nutrition 2025 (JFN 2025) à Lyon, du 10 au 12 décembre prochains.
Le but de ce prix de thèse est d’encourager et récompenser la prise en compte des problématiques relatives aux compléments alimentaires dans les travaux de recherche en Nutrition-Santé.
Ce prix est réservé aux étudiants en cours de thèse ou dont la thèse a été soutenue depuis moins d’un an à la date de candidature au Prix, et dont la thématique de la thèse devra porter au moins en partie sur :
• la démonstration d’efficacité nutritionnelle des compléments alimentaires in toto ou des ingrédients/actifs entrant dans leur composition,
• l’innovation galénique et son intérêt,
• la biodisponibilité, la synergie de certains ingrédients ou l’intérêt d’une composition naturelle versus synthétique,
• la caractérisation de marqueurs d’efficacité en population saine,
• le rôle des compléments alimentaires dans la prévention santé.Pour connaître les modalités de candidature, rendez-vous sur www.sf-nutrition.fr ou télécharger l’appel à projet.
La Deadline, initialement fixée au 30 Septembre, est reportée au 1er Novembre 2025 (23h59).
Les étudiants réalisant leur thèse dans des entreprises du secteur, ou en partenariat avec des entreprises, sont vivement encouragés à présenter un dossier de candidature.
Dossier de Candidature à adresser à : sf.nutrition.org@gmail.com
Bien à vous,
L’équipe Synadiet
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La filière des compléments alimentaires, première filière à mission de France
Fortes de valeurs partagées en faveur de la santé et de la naturalité, près de 300 entreprises du complément alimentaire se sont engagées pour constituer la première filière à mission de France.
Un engagement au service de la santé et de l’environnement
Réunie au sein de Synadiet, la filière des compléments alimentaires est devenue la première filière en mission française en se dotant d’une raison d’être et d’objectifs de mission partagés par ses membres.
Sa raison d’être est ainsi de contribuer à préserver et améliorer la santé de la population tout en réduisant son impact sur la nature. Pour y parvenir, ces entreprises s’engagent à proposer des produits et services de qualité qui contribuent à préserver et améliorer la santé de la population mais également à œuvrer à réduire l’impact de la filière sur la nature par la mise d’actions concrètes.
Amplifier la dynamique initiée par la société à mission
Créé en 2019, le statut de société à mission a constitué un tournant vers une économie plus durable en dépassant la seule définition lucrative de l’entreprise. Au sein de la filière des compléments alimentaires, une dizaine d’entreprises ont déjà adapter ce statut. La constitution de la filière à mission vient amplifier cette dynamique positive en initiant un effet d’entraînement positif des différents acteurs de toute une filière autour d’une vision partagée et complémentaires des stratégies individuelles des entreprises.
Un engagement structuré, ciblé et contrôlé
Comme pour les sociétés à mission, un référent de mission a été désigné et un rapport annuel de mission sera publié et évalué par un organisme tiers indépendant afin de garantir l’impact de cette démarche. Dans un esprit d’amélioration continue, le suivi de la progression des objectifs et indicateurs de mission témoignera ainsi de l’avancée des opérateurs dans leur engagement au service de la santé et de l’environnement.
Pour Bénédicte Duchamp, manager Stratégie et RSE au cabinet Utopies qui a accompagné la filière dans l’élaboration de ses objectifs de mission, « cette démarche de filière à mission est vraiment nouvelle. Elle marque l’ambition de la filière de progresser sur ces sujets et de suivre cette progression. C’est un suivi concret de ce qu’elle a déjà commencé à faire et de comment elle peut continuer à toujours améliorer l’impact de ses activités sur la santé humaine et sur la santé des écosystèmes ».
Un modèle inspirant pour d’autres filière
Alors que le nombre de sociétés à mission en France vient de dépasser les 2 000, la création d’une première filière à mission ouvre la voie à un engagement complémentaire à l’échelle sectorielle. En structurant une ambition collective autour de la santé et de l’environnement, la filière des compléments alimentaires espère ainsi inspirer d’autres secteurs à suivre cette dynamique responsable et engagée.
Selon Nicolas Cappelaere, président de Synadiet, « en devenant la première filière à mission de France, nous espérons contribuer à faire essaimer un modèle économique durable, où la santé et l’environnement deviennent des priorités partagées ».
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Rapport d’activité 2024 de Synadiet
Vous voulez connaître les actualités et enjeux du secteur des compléments alimentaires en 2024 ? Comprendre le rôle du syndicat national des compléments alimentaires ? Retrouvez ici le rapport d’activité 2024 de Synadiet.
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La confiance des pharmaciens, au cœur de la croissance du secteur des compléments alimentaires
Communiqué de presse – 27 mars 2025
Plus de 90% des pharmaciens considèrent les compléments alimentaires comme efficaces, sûrs et utiles
Les pharmaciens sont des professionnels de santé convaincus de l’intérêt des compléments alimentaires, c’est la conclusion de l’observatoire des compléments alimentaires réalisé par Toluna Harris Interactive pour Synadiet*.
Les pharmaciens ont une très bonne image des compléments alimentaires. Ils sont plus de 90% à les considérer efficaces, sûrs, essentiels dans l’offre de soin, utiles et complémentaires aux médicaments. En toute cohérence, ils sont 87% à indiquer en consommer eux-mêmes.
99% des pharmaciens conseillent des compléments alimentaires
Si quasiment tous les pharmaciens conseillent des compléments alimentaires (99%), 87% des pharmaciens notent une augmentation de leur conseil au cours des dernières années. Les principaux produits conseillés sont ceux pour le sommeil, la vitalité/immunité, la digestion, la santé mentale et les voies respiratoires. Dans 20% des cas, l’achat de complément alimentaire en pharmacie se fait suite à la recommandation d’un autre professionnel de santé : en premier lieu le médecin généraliste, suivi du médecin spécialiste, puis de la sage-femme.
Des consommateurs satisfaits en attente de compléments alimentaires
99% des pharmaciens témoignent de la satisfaction ressentie des consommateurs de compléments alimentaires. Cette satisfaction est particulièrement visible sur le sommeil, la digestion et la vitalité/immunité. 99% des pharmaciens indiquent que leurs clients leur demandent souvent des compléments alimentaires. Les compléments alimentaires sont donc considérés comme importants dans la fidélisation ou l’acquisition de nouveaux clients dans les officines (93%).
Selon Nicolas Cappelaere, président de Synadiet, « les résultats de cette enquête inédite témoignent de la confiance des pharmaciens dans les compléments alimentaires. En tant qu’acteurs de premier plan dans la promotion de la santé et de la prévention des maladies, les pharmaciens orientent leurs patients vers les meilleures solutions pour répondre à leurs besoins. Ils sont ainsi les premiers à constater la satisfaction de leurs clients suite à l’utilisation des compléments alimentaires. ».
Une confiance qui se ressent dans les chiffres du marché
Les résultats de l’observatoire sont en cohérence avec les chiffres du marché publiés ce jour par Synadiet. Avec 55% de parts de marché et une croissance de 8%, les ventes en pharmacie continuent de tirer la croissance du secteur. Les ventes de compléments alimentaires en France ont généré 2,9Md€ de chiffre d’affaires en 2024, en croissance de 5,7% par rapport à 2023. Un chiffre d’affaires généré par 4 indications principales : vitalité/immunité, stress/sommeil, digestion et voies respiratoires et une croissance portée par des ingrédients forts : vitamine C, collagène, magnésium, produits de la ruche …
*Enquête réalisée en ligne par Toluna Harris Interactive du 20 au 31 janvier 2025 sur 200 pharmaciens d’officine titulaires ou adjoints répartis dans toute la France
SYNADIET
Synadiet est le Syndicat national des compléments alimentaires. Avec près de 300 adhérents (consultants, fabricants, façonniers, fournisseurs d’ingrédients, distributeurs, laboratoires d’analyse, …), SYNADIET a une force de représentativité unique en France. Il est le plus important syndicat national de l’Union Européenne dans son secteur d’activité.
Synadiet vise à fédérer et accompagner ses adhérents dans l’exercice de leur métier, qui est de contribuer à préserver et améliorer la santé des consommateurs, grâce à l’utilisation de compléments alimentaires & autres produits de santé naturelle, et les engager dans une démarche responsable et transparente.
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La Société française de nutrition et le Synadiet récompensent la recherche scientifique autour du bien vieillir
Pour la deuxième édition de leur prix de thèse, la Société française de nutrition et Synadiet, le syndicat français des compléments alimentaires, ont mis à l’honneur un travail de recherche innovant intégrant les problématiques relatives aux compléments alimentaires dans le domaine du bien vieillir.
A l’occasion des Journées francophones de nutrition, qui se sont tenues à Strasbourg du 4 au 6 décembre 2024, ils ont récompensé Mme Marie Martin, doctorante au laboratoire NutriNeuro (INRAE, Université de Bordeaux).Un projet de recherche ambitieux pour un vieillissement en meilleure santé
Sous la direction de la Dr Corine Joffre, directrice de recherche à l’INRAE, et en collaboration avec une entreprises experte des compléments alimentaires, le projet lauréat mené par Mme Marie Martin vise à développer des solutions nutritionnelles préventives sous forme de compléments alimentaires pour accompagner le vieillissement cognitif en meilleure santé.
Les travaux de Mme Martin ont permis de démontrer l’efficacité de plusieurs nutriments (notamment les polyphénols de raisins et bleuets, les caroténoïdes de safran et les oméga-3 d’huile de poisson) à prévenir les déficits de mémoire à court et long terme liés à l’âge. L’approche innovante consistant à associer ces nutriments, à révéler des effets synergiques ou additionnels via des mécanismes impliquant l’inflammation, le stress oxydatif, la neuroprotection et la diversité microbienne du microbiote intestinal. Ces travaux ont récemment fait l’objet de publications dans The Journal of Nutrition et Inflammation research.
Ces résultats prometteurs, qui s’inscrivent dans une stratégie globale de prévention nutritionnelle, ouvrent la voie à l’élaboration de compléments alimentaires optimisés pour préserver les fonctions cognitives des populations vieillissantes.
Synadiet et la Société française de nutrition : un partenariat pour l’avenir de la recherche en nutrition
En initiant ce prix en collaboration, Synadiet et la Société française de nutrition réaffirment leur engagement en faveur de la valorisation des jeunes chercheurs et de l’innovation scientifique dans le domaine des compléments alimentaires. Ce partenariat illustre l’importance de la synergie entre la recherche académique et les acteurs industriels pour répondre aux défis de santé publique, notamment liés au vieillissement.Synadiet et la Société française de nutrition : un partenariat pour l’avenir de la recherche en nutrition
En initiant ce prix en collaboration, Synadiet et la Société française de nutrition réaffirment leur engagement en faveur de la valorisation des jeunes chercheurs et de l’innovation scientifique dans le domaine des compléments alimentaires. Ce partenariat illustre l’importance de la synergie entre la recherche académique et les acteurs industriels pour répondre aux défis de santé publique, notamment liés au vieillissement.
SYNADIET
Syndicat national des compléments alimentaires
Syndicat professionnel indépendant créé en 1950, SYNADIET vise à fédérer et accompagner ses adhérents dans l’exercice de leur métier, qui est de contribuer à préserver et améliorer la santé des consommateurs, grâce à l’utilisation de compléments alimentaires et autres produits de santé naturelle, et les engager dans une démarche responsable et transparente. Avec près de 300 adhérents sur toute la chaine de valeur des compléments alimentaires (fabricants, façonniers, fournisseurs d’ingrédients, distributeurs, laboratoires d’analyse, consultants), SYNADIET a une force de représentativité unique en France.Contact presse :
Guillaume Miquel, responsable des Affaires publiques et de la Communication de SYNADIET
g.miquel@synadiet.org -
Brochure – La filière française des compléments alimentaires
Retrouvez ici une brochure de présentation de la filière française des compléments alimentaires
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Prix de thèse Synadiet/Société Française de Nutrition
Synadiet s’associe à la Société Française de Nutrition pour récompenser un travail de thèse, fondamental, clinique ou en santé publique, dans le domaine des compléments alimentaires en décernant un Prix de thèse d’un montant de 5000€.
Le Prix sera remis au lauréat à l’occasion des Journées Francophones de Nutrition 2024 (JFN 2024) à Strasbourg, du 4 au 6 décembre prochains.
Le but de ce prix de thèse est d’encourager et récompenser la prise en compte des problématiques relatives aux compléments alimentaires dans les travaux de recherche en Nutrition-Santé.
Ce prix est réservé aux étudiants en cours de thèse ou dont la thèse a été soutenue depuis moins d’un an à la date de candidature au Prix, et dont la thématique de la thèse devra porter au moins en partie sur :
• la démonstration d’efficacité nutritionnelle des compléments alimentaires in toto ou des ingrédients/actifs entrant dans leur composition,
• l’innovation galénique et son intérêt,
• la biodisponibilité, la synergie de certains ingrédients ou l’intérêt d’une composition naturelle versus synthétique,
• la caractérisation de marqueurs d’efficacité en population saine,
• le rôle des compléments alimentaires dans la prévention santé.Pour connaître les modalités de candidature, rendez-vous sur www.sf-nutrition.fr ou télécharger l’appel à projet (réception des dossiers de candidature jusqu’au 15 juillet 2024).
Les étudiants réalisant leur thèse dans des entreprises du secteur, ou en partenariat avec des entreprises, sont vivement encouragés à présenter un dossier de candidature.
Nous restons à votre disposition pour toute question sur ce prix de thèse conjoint et vous invitons à contacter a.aznar@synadiet.org.
Bien à vous,
L’équipe Synadiet
