La canneberge au service de la santé urinaire

Pourquoi donner de la canneberge en complément alimentaire ?

Les infections urinaires représentent un enjeu de santé publique significatif, en particulier chez les femmes, où leur prévalence est élevée. Une proportion importante de la population souffre d’infections urinaires au moins une fois dans sa vie, avec de nombreux patients faisant face à des récidives fréquentes. Ces infections entraînent non seulement des consultations médicales répétées, mais elles nuisent également à la qualité de vie en provoquant des symptômes tels que douleurs et inconfort.

Les coûts associés aux infections urinaires, incluant consultations, diagnostics et traitements, imposent une charge importante au système de santé, sans compter les pertes de productivité dues aux absences au travail. De plus, l’utilisation fréquente d’antibiotiques pour traiter ces infections contribue à l’antibiorésistance, rendant les futurs traitements plus complexes. Enfin, les infections urinaires peuvent être associées à d’autres conditions médicales, comme les maladies rénales, compliquant ainsi leur prise en charge. Une approche préventive et personnalisée est essentielle pour réduire l’impact des infections urinaires.

290 000 Françaises
concernées en 2020
1 million de Françaises
concernées en 2040

Existe-t-il des données sur l’efficacité de la canneberge en complément alimentaire ?


Une revue de la littérature conduite par le cabinet d’experts Frost&Sullivan a retenu et analysé 9 études cliniques relatives à l’impact de la prise annuelle de deux cures de 15 jours de proanthocyanidines (PAC) de canneberge sur la récurrence des infections urinaires chez les femmes, formant une population agrégée de 2556 sujets.

  • 46 000 cas évitables d’infection urinaire récidivantes chez les Françaises supplémentées en canneberge en 2040

Dans ces études, la quantité apportée en proanthocyanidine apportée par les compléments alimentaires à base de canneberge était de 2,8 à 300 mg/jour.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la prise de canneberge à la dose de 36 mg/j de proanthocyanidine en prévention des cystites récidivantes à E. coli[1].


[1] Choix et durées d’antibiothérapies : cystite aiguë simple, à risque de complication ou récidivante, de la femme – fiche mémo – novembre 2016 – Mise à jour : juillet 2024.


Les compléments alimentaires à base de canneberge sont-ils sûrs pour mes patients ?

Les compléments alimentaires sont strictement encadrés tant au niveau français qu’européen : ils doivent respecter l’ensemble de la règlementation alimentaire française et européenne, auquel s’ajoute un cadre supplémentaire spécifique aux compléments alimentaires.

La règlementation française et européenne encadre :

  • Leur composition ;
  • Les allégations réalisées sur l’efficacité des ingrédients ;
  • Les modalités de leur mise sur le marché ;
  • Leur surveillance post-commercialisation via le dispositif de Nutrivigilance

Cliquez ici pour plus d’information sur l’encadrement des compléments alimentaires.

Comment prescrire un complément alimentaire à base de canneberge ?

Conformément à la recommandation de la HAS, les compléments alimentaires à base de canneberge contenant des doses de 36 mg/j de proanthocyanidines s’intègrent dans une démarche de prévention santé et en complément de mesures hygiéno-diététiques adaptées chez les femmes soucieuses de leur santé urinaire.