Les français, prêts à assumer la responsabilité de leur santé ?
SYNADIET, syndicat national des compléments alimentaires, lance, avec le partenariat d’Opinionway, un Observatoire pour mettre en lumière la place des compléments alimentaires dans un modèle de santé préventive et présente les chiffres 2017 du marché français des compléments alimentaires et assimilés1.
Dans le cadre de cet Observatoire, Opinionway a interrogé les Français sur leur connaissance ou perception des compléments alimentaires, sur leurs usages et leurs attentes.
1 LES FRANÇAIS SONT PRÊTS À INVESTIR DANS LA PRISE EN CHARGE DE LEUR SANTÉ
Les autorités françaises veulent passer d’un modèle de santé curatif à un modèle favorisant davantage de préventif, et le budget serré de la sécurité sociale encourage les actions individuelles visant à prendre soin de sa santé. Dans cet environnement, 68% des Français estiment être de plus en plus incités à prendre soin de leur santé, notamment par la prise de compléments alimentaires, et près d’un Français sur deux déclare en avoir déjà consommé.
2 LES FRANÇAIS ET LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ RECONNAISSENT LES BÉNÉFICES DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
Près de 2/3 des Français reconnaissent les bénéfices que peuvent apporter les compléments alimentaires. Ils constatent notamment leur utilité dans le cadre d’une alimentation déséquilibrée, à certaines périodes de la vie (croissance, examens, ménopause, vieillesse), ou à certaines périodes de l’année pour éviter et limiter les petits maux du quotidien. Les professionnels de santé apprécient également leurs bénéfices. Ainsi, dans près de 2 cas sur 3, la consommation de compléments alimentaires résulte d’une prescription ou d’un conseil d’un professionnel de santé.
3 UN MANQUE D’INFORMATION ET DE CONSEIL EST CEPENDANT POINTÉ DU DOIGT PAR LES FRANÇAIS
Alors que 65% des Français s’estiment peu ou pas du tout informés sur les compléments alimentaires, 73% d’entre eux sont demandeurs d’informations. Ils souhaiteraient en premier lieu que les professionnels de santé soient plus en mesure de les conseiller, de les informer.
Ces résultats montrent que les Français sont prêts à investir dans leur maintien en bonne santé et rappellent l’implication nécessaire des professionnels de santé pour conseiller et guider leurs patients dans cette démarche.
UN MARCHÉ EN CROISSANCE
Cette conclusion est corroborée par les 5,8% de croissance du secteur des compléments alimentaires et assimilés en 2017, produits de maintien en bonne santé. Alors que le secteur affiche 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires (vs 1,7 milliard en 2017), les consommateurs de compléments alimentaires sont toujours plus à la recherche de solutions santé et consomment ainsi notamment les produits dans les catégories liées :
– au stress/sommeil, une catégorie boostée par la poussée des produits à base de mélatonine et de magnésium (+22,6% en pharmacie, +17,6% en parapharmacie et +10% en GMS vs 2016),
– à la digestion, une catégorie stimulée par le développement des probiotiques et des plantes (+15,1% en pharmacie, +9,7% en parapharmacie et +2,8% en GMS),
– ou bien encore à l’articulation, grâce notamment aux produits à base de glucosamine/Chondroïtine (+12,7% en pharmacie, +14,5% en parapharmacie).
Synadiet, qui se félicite de la volonté du Gouvernement d’impliquer davantage les citoyens dans la maîtrise de leur parcours de santé, appelle à inclure, aussi, les compléments alimentaires dans la stratégie nationale de santé. Le syndicat appelle également les professionnels de santé à endosser un rôle-clé dans l’éducation et l’accompagnement du patient vers une attitude d’acteur responsable, et notamment les pharmaciens dont les officines représentent la moitié des ventes de compléments alimentaires en 2017 (51%). Une progression en cohérence avec la croissance des catégories à promesses santé.
Christelle Chapteuil,
Présidente de Synadiet, alerte ainsi contre les effets secondaires d’une consommation inadaptée de certains médicaments, alors que des solutions non-médicamenteusesexistent qui permettent de favoriser le maintien en bonne santé et d’éliminer les inconforts lorsque la situation n’est pas pathologique. Elle souligne, également, la nécessité de mieux informer les patients, estimant que le rôle des professionnels de santé n’est plus seulement de traiter un symptôme mais bel et bien de mettre au point un plan de prévention santé avec son patient en alliant une bonne hygiène de vie et la prise potentielle de compléments alimentaires. Elle émet le voeu que les professionnels de santé soient formés à l’utilisation des compléments alimentaires afin d’éduquer les Français à devenir de véritables acteurs de leur santé.
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